mercredi 1 juillet 2009

Internet haute vitesse ...mythe ou réalité ?

Le CLD et la MRC des Pays-d'en-Haut a proposé un sondage pour le dossier de l'internet haute vitesse. Je devrais m'en réjouir mais ce n’est tellement pas le cas! J’espère me tromper en pensant que ce type de sondage ne révèlera pas grand chose sur la réalité des besoins là où la technologie est inaccessible. Trop peu de gens portent attention aux sondages de ce genre.
Selon ma perception de la réalité, il est tout simplement aberrant qu'en 2009 les services de câblodistribution numérique et ligne téléphonique DSL soient encore hors de portée de la majorité des résidants de Ste-Marguerite et autres municipalités de la MRC.
Chers dirigeants, il me semble évident que la technologie des communications n'ont pas besoin de sondage! Elles sont aussi indispensables qu'un centre de santé, qu'un téléphone, qu'une radio, qu'un poste d'essence à au moins tous les 300 kilomètres. Un camion de pompier et 6 portes de garage.
Je veux dire que la question ne se pose même pas quand ça fait partie de la qualité vie et de la sécurité pour bien des personnes.
Surtout celles qui ne sont pas au cœur du village, loin de tout. La technologie des systèmes de surveillance vidéo pour protéger nos résidences sont quasi inefficaces par un accès internet à basse vitesse.
La télécommunication analogique prend fin cette année. Adieu les vielles antennes de broches sur les toits qui font encore le bonheur de ceux qui n'ont rien d'autre de disponible!!!
Dire qu'on s'appelle VILLE et qu'on n'a même pas un câblodistributeur digne de ce nom!
Ne cherchez pas de midi à 14 heures par des sondages inutiles lorsque la solution saute aux yeux!
La réponse définitive au problème c'est le câble!
Sur le câble numérique il y a l'internet haute vitesse à un plus grand débit que par ligne téléphonique. En plus de l'internet haute vitesse il y a tous les canaux de télévision, de radio et la téléphonie IP.
Un seul câble nous relie à tous les services essentiels! Pour environ 100$/mois tout compris!
Partout où il y a de l'électricité il y a de la place pour le câble.
Ici le réseau téléphonique n'est pas en santé. L'internet par ligne téléphonique demande une qualité de connexion impeccable et ce n’est pas le cas.
En conclusion. Perdre du temps et de l’argent par ces études et sondage futiles quand l'évidence est là.
L'action c’est une question de logique et d’économie. Le développement rural et économique de la région en dépend.
Daniel Talbot technicien pour le Club Technique

1 commentaire:

Daniel Talbot Technicien a dit…

L’vieux disait…
…Pas bon d’faire d’la politique pis du commerce dans même ville!

Comme la religion, la politique tend à créer de la division dans les communautés. Le jeu du commerçant c’est d’attirer chez-lui le maximum de clients, celui du concurrent est le même et il va user de stratégies pour y arriver quitte à réduire la qualité pour abaisser ses prix. Ce dernier se contentera de son revenu pour survivre. Il n’a pas nécessairement d’idéal pour le futur.

Le politicien, lui, cherche des appuis pour réaliser ses idéaux. Plus ses idéaux sont communs aux besoins de la communauté et plus il aura des appuis. Encore faut-il être à l’écoute de la communauté. Quel cercle vicieux!

Je m’explique… En 1998 j’avais des idéaux, offrir mes compétences là où le besoin est présent. Avant de choisir Ste-Marguerite pour m’y installer, j’ai visité les environs pour évaluer les besoins des communautés dans les domaines de l’informatique. Trois municipalités ont retenues mon attention, Piedmont, Saint-Adolphe-d'Howard et Ste-Marguerite. Le choix a été ardu. Ces trois endroits avaient en commun la villégiature, des attraits touristiques, des grands espaces, de l’histoire et aucun service informatique.

Mon choix a été basé sur des souvenirs d’enfance. Tout petit mes souvenirs me rappelaient comment prospère était la Paroisse de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. Une époque bien lointaine, les années 60 à l’aube des années 70. Ma famille et moi étions de simples touristes et profitions des attraits récré touristiques offert à l’époque. Aussi en 98 j’ai rencontré la mairesse Mme Gauthier qui me parlait de ses idéaux, ses projets de piste cyclable, ses préoccupations face à ce qu’était devenu la paroisse et ce qu’elle traversait. Il est vrai qu’en 98 on était en voix de dévitalisation. Comme tout optimiste à la bourse on se dit « après un creux il y a toujours une remontée ». Je me suis dit « j’arrive au bon moment » car on était vraiment au plus creux et ca ne peut que remonter! Enfin c’est ce que je croyais.

Il y a maintenant plus de 11 ans que ça stagne. À l’époque de Mme Violette Gauthier s’était installé une espèce de statuquo économique qui menaçait l’état de dévitalisation. On y est maintenant! Sonner l’alerte car la ville est entrain de mourir. Elle vieillit mal. Ses fragiles commerces ferment, d’autres croyant y voir de l’avenir commencent à y repenser…

Une rumeur pèse dans les buissons. Les gens disent « C’est une ville de retraités et les vieux ne veulent pas que ça prospère. Ils veulent la paix ! La loi du moindre effort est ressentie jusque dans les ruisseaux et s’étend comme des algues bleues. »

À qui la faute? Est-ce l’équipe de politiciens en place? Est-ce la communauté elle-même? Est-ce ta faute? Est-ce ma faute?


Posons-nous la question et passons à l’action!

 

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