dimanche 17 février 2008

Pour des choix éclairés!

Des citoyens demandent une piste cyclable pour leur permettre de faire de l'exercice dans un environnement sécuritaire durant l'été, et que l'hiver cela devienne une piste de ski de fond.


Un plus grand respect de l'environnement dans le choix des argents alloués au développement des loisirs n'est-il pas souhaitable?

Quand on prétend promouvoir l'environnement et que l'on donne un appui inconditionnel aux motoneigistes, on est dans la contradiction. On ne peut plus polluer comme de plus belle, pour ne pas déranger notre économie, on devrait plutôt réfléchir à d'autres solutions.

Vendre de l'essence ne peut pas être un objectif en soi; ce n'est pas la solution, c'est plutôt la source de nos problèmes (gaz à effet de serre). Il faut que les actes que l'on pose, accompagne le discourt; sinon on est dans l'incohérence et la contradiction. Si on ne fait rien, c'est le vieux dicton qui s'applique : « Qui ne dit rien consent ». On ne peut plus agir en 2008, comme on le faisait dans les années 1950, car à cette époque on ne connaissait pas les impacts environnementaux. À ce sujet, les milieux scientifiques étaient partagés, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui: le réchauffement climatique, la hausse du niveau des océans, la fonte des glaciers, c'est maintenant une réalité.


Sainte-Marguerite est une belle ville et tous ses résidents ont le droit d'y vivre paisiblement en respirant l'air pur de la campagne.

Selon le journal Accès Laurentides, édition du 8-02-2008, notre maire nous dit que si on n'est pas content de l'environnement actuel, on devrait déménager : «Quand vous venez chez nous il y a une réalité que vous ne devez pas oublier. La motoneige fait partie du décor depuis 30 ans et on est loin d'être contre. Si vous n'êtes pas contents, vous n'avez qu'à déménager.» (voir l'article: Lien direct journal Accès)


Pourtant, tous les citoyens paient son salaire avec leurs taxes, ils s'attendent, en principe, à être respectés, surtout pas à se faire servir de telles aberrations. Un maire, est une personne élue pour servir et représenter l'ensemble de ses citoyens, pas seulement un petit groupe. Un propos semblable est plutôt « blizarre ».


Mais, peut-on élever un peu le débat et prendre en considération notre qualité de vie et notre santé, comme l'on fait nos gouvernements face aux problèmes du tabac.

A l'heure des choix : on ne peut plus attendre. La Californie a renforcé ses normes sur la pollution; mais est-on obligé d'attendre d'avoir du smog au dessus de nos têtes pour agir?

Il est bien de protéger notre eau par des bandes riveraines, c'est nécessaire; mais cela entend également une vision d'ensemble, car même avec une eau propre si on étouffe sous un air pollué, on tourne en rond, on n'avance pas.

Dans un avenir où les moteurs fonctionneront avec une énergie propre, nous pourrons reconsidérer nos choix, mais pour le moment, une réflexion s'impose.


À ceux qui croient que nous voulons partir en guerre, je vous dirai que ce n'est pas notre objectif, car encore une fois je le répète, la guerre sur notre planète, ce n'est pas la solution, c'est plutôt la source de nos problèmes.

Nous voulons seulement proposer des choix de société pour nous et pour nos enfants, est-ce trop demander?

Clément Marcotte,
Association des citoyens de Ste-Marguerite-du-lac-Masson.


14 commentaires:

Julie Désaulniers a dit…

Merci monsieur Marcotte de dire ce que j'ai envie de gueuler en place publique depuis longtemps (c'est mon petit côté postpartum...). On dirait que le Ski Doo est un tabou: on ne le remet pas en question mais c'est une réalité bien présente dans nos vies au quotidien.

On est quelques copines à en avoir plus qu'assez de côtoyer des étrangers qui s'approprient nos sentiers de promenade, qui parasitent nos sites gratuits pour aller glisser avec les enfants, qui rendent l'accès en poussette difficile dans la grande côte du village, qui polluent notre air, notre silence, nos lacs et qui repartent à vitesse grand V vers on ne sait où.

Y a-t-il quelqu'un qui connaît les lois encadrant la circulation des motoneiges dans le village, sur nos trottoirs, par exmeple? On pourrait peut-être travailler d'abord là-dessus, puisqu'on ne peut pas les empêcher d'empuanter les lacs et, occasionnellement, de détruire la patinoire en mars?

On se posait la question dernièrement nous aussi: à part de chiâler dans notre coin, qu'est-ce qu'on peut faire? Une pétition? Un référendum auquel seuls les citoyens de notre ville pourraient voter? Oui, nos idées sont farfelues mais à plusieurs, on pourrait devenir plus sérieux ou plus pesants...

Comment peut-on s'impliquer? J'espère que ce sera un enjeu électoral en 2009 et qu'on s'en parlera sérieusement...

Merci au comité des citoyens de permettre cette discussion, bien que j'imagine que ce ne sont pas tous nos membres qui partagent notre avis.

Julie Désaulniers

Tatie Zane a dit…

En effet, wow! très positive cette assemblée. Ça fait vraiment du bien, un renouveau de dynamisme et de solidarité, merci à tous ceux qui m'ont appuyée, j'en suis très émue. Merci aussi à M. Le maire et ses conseillers, ca nous a permis de mieux vous connaitres...

Pour répondre à une incompréhension de la petite Julie qui se demandait si elle paie pour des pistes de motoneige qu'elle ne désire pas et bien voila ma compréhension et surtout, que quelqu'un me corrige si je me trompe.

A partir du moment ou un particulier ou un promoteur 'divise' une terrain en lots, il doit obligatoirement versé soit 10% (voir note) de la valeur du terrain et ce, soit en $ ou en parcelle de terrain. Ce n'est pas le propriétaire du terrain mais la ville qui décide si ils optent pour l'argent ou le terrain. Cette taxes est généralement utilisé pour faire des parcs, sentiers, etc. et garantir une accessibilitée à des espaces verts. Ici, la tendance est plutôt aux sentiers de motoneige et quatre roues. Donc, pour un promoteur qui a un grand terrain et qui veut faire un projet le moindrement écolo ou zen, il court de grands risques que ca passe près de chez lui.

Malheureusement y'a pas beaucoup de monde qui veulent un tel sentier dans sa cours, même les utilisateurs...

A ma connaissance, ceci à causé l'arrêt d'un projet de mini- fermette et peut-être bien d'autres projets interessants qui ont surement déménagés ailleurs...

Donc, indirectement, nous payons tous.

Suis-je dans le champs ou c'est pas mal cela?


note: cette taxe est passée de 5% à 10% il y a un peu plus d'un an et certains citoyens et promoteurs ont tentés de contester.

Tatie Zane.

Administrateurs a dit…

Bonjour Julie,

Voici ce que dit la Loi sur les véhicules hors route: pour en consulter l'intégralité veuillez cliquer sur le lien suivant: Loi sur les véhicules hors routes

"Interdiction.

11. Sur un chemin public au sens du Code de la sécurité routière ( chapitre C-24.2), la circulation des véhicules hors route est interdite.

Exception.

Les véhicules hors route peuvent cependant:

1° circuler sur la chaussée sur une distance maximale d'un kilomètre pourvu que le conducteur soit un travailleur, que l'utilisation du véhicule soit nécessaire dans l'exécution du travail qu'il est en train d'effectuer et que celui-ci respecte les règles de la circulation routière;

2° traverser le chemin à l'endroit prévu pour les véhicules hors route par une signalisation routière;

3° circuler hors de la chaussée et du fossé, même en sens inverse, aux conditions fixées par règlement;

4° à la condition qu'une signalisation routière l'autorise, circuler sur la chaussée, sur une distance maximale d'un kilomètre, pour rejoindre un sentier visé par l'article 15, une station-service ou un autre lieu ouvert au public pour y faire une halte lorsque l'aménagement de l'emprise ne permet pas de circuler hors de la chaussée et du fossé et que des obstacles incontournables empêchent de les rejoindre autrement, pourvu que le conducteur respecte les règles de la circulation routière;

5° avec l'autorisation du responsable de l'entretien du chemin et aux conditions qu'il détermine, y circuler lorsque la circulation routière est interrompue en raison d'événements exceptionnels ou des conditions atmosphériques;

6° circuler sur tout ou partie d'un chemin, dont l'entretien est à la charge du ministre ou d'une municipalité et que ceux-ci déterminent par règlement, dans les conditions, aux périodes de temps et pour les types de véhicules prévus à leurs règlements pourvu que le conducteur respecte les règles de la circulation routière.

Chaussée.

Pour l'application du présent article, la chaussée comprend l'accotement.

Interdiction.

Les manoeuvres visées aux paragraphes 1°, 2°, 4° et 6° ne sont pas autorisées sur une autoroute ou un chemin à accès limité au sens du Code de la sécurité routière.

1996, c. 60, a. 11; 1998, c. 7, a. 1; 2006, c. 12, a. 6.

Interdiction.

12. La circulation des véhicules hors route à une distance inférieure à celle fixée par règlement municipal ou, à défaut, à moins de 30 mètres d'une habitation, d'une installation exploitée par un établissement de santé ou d'une aire réservée à la pratique d'activités culturelles, éducatives, récréatives ou sportives est interdite, sauf:

1° autorisation expresse du propriétaire ou du locataire de l'habitation ou de l'aire réservée;

2° sur un chemin public dans les conditions prévues par la présente loi;

3° sur un chemin ou une route privé ouvert à la circulation publique des véhicules routiers;

4° sur un sentier établi dans une emprise ferroviaire désaffectée et indiqué à un schéma d'aménagement et de développement ou à un schéma métropolitain d'aménagement et de développement;

5° dans tout autre endroit déterminé par règlement du gouvernement.

1996, c. 60, a. 12; 2000, c. 56, a. 209; 2002, c. 68, a. 52.

Permission de circuler.

13. Les permissions de circuler prévues sous le régime de la présente loi n'ont pas pour effet de soustraire les utilisateurs de véhicules hors route à l'obligation de respecter toutes conditions, restrictions ou interdictions imposées par les autorités compétentes et les clubs d'utilisateurs de véhicules hors route, y compris le paiement de droits.

Exception.

Les interdictions et restrictions de circuler prévues sous le régime de la présente loi ou d'un règlement municipal ne s'appliquent pas:

1° aux véhicules utilisés par les agents de la paix dans l'exercice de leurs fonctions:

2° sauf sur un chemin public au sens du Code de la sécurité routière ( chapitre C-24.2), aux véhicules utilisés soit par les agents de surveillance de sentier, soit par un travailleur dans l'exécution du travail qu'il est en train d'effectuer, soit par toute autre personne lors d'opérations de secours ou de sauvetage.

1996, c. 60, a. 13; 2006, c. 12, a. 7.

Anonyme a dit…

Voici la liste des organismes et les montants accordés en subventions par la Ville :

Club optimiste Lac-Masson :2500$
Club Quad Lac-Masson-Estérel: 3000$
Société d'horticulture: 1000$
Société d'histoire Lac-Masson-Estérel: 1000$
Club d'Auto-neige Blizard: 3000$
Association des gens d'affaire: 250$
On a oublié de parlé de la fabrique mais bon...

À la dernière réunion du conseil on parlait d'un surplus de revenus de 322 708.22$. Aujourd'hui je lis sur le site de la ville que ce surplus est de 229,455$... en l'espace d'une semaine, où est passé la différence?

Mais là où le bas blesse, en l'absence d'une réponse à cette question (pour le moment), c'est:

Comment sont décidés les montants alloués aux organismes?

Je suis atterré de voir l'iniquité dans ce domaine.
Entre 3000$ et 250$ pour l'association des gens d'affaire Il y a une foutu différence!

Il me semble pourtant tellement évident de la nécessité "d'investir" dans l'Association des Gens d'Affaire de Ste-Marguerite afin de promouvoir les entreprises, leur développement et éviter des fermetures.

Qu'il soit bien compris que je suis en faveur et approuve les montants déjà alloués aux Clubs qui ont des retombés économiques. Cependant, il me semble inacceptable de voir un minuscule montant de 250$ alloué à l'Association des Gens d'Affaire.

Est-ce là un "message indirecte" de la ville qui laisse entendre qu'ils n’en ont rien à foutre de l’Association des Gens d’Affaire de Ste-Marguerite-du-Lac-Masson? Et par le fait même de la prospérité voir même la survie de ses PME?

Daniel Talbot.

Anonyme a dit…

Bonjour à tous.

Suite à ma dernière remarque (commentaire) concernant les surplus budgétaires, je me questionnais sur le montant de 229,455.00$ affiché sur le site de la ville et celui de 322,708.68$ indiqué lors de la dernière réunion du conseil. Un récent appel téléphonique du secrétaire-trésorier adjoint M. Sébastien Racette a permis de clarifier la confusion. Il s'agit de 2 montants distincts. Soit celui de l’agglomération et du cumulatif propre à la ville. Les montants sont donc cumulés et non pas différentiels comme je me suis laissé rapidement porté à le croire.

Merci M. Racette de ces éclaircissements et comme vous me l’avez précisé… à l’avenir je vérifierai directement auprès de vous en cas de doutes. Mille excuses auprès de vous et les lecteurs pour la confusion et ma spontanéité à me « garocher » sur le blog pour ce genre de détails mais comme vous l’avez également reconnu « ce n’est pas évident de bien cerner les différences ». Si j’ai bien compris on parle donc d’un surplus totalisant un peu plus de 500K$.

D’un autre côté je suis content de voir que le blog n’est pas encore mort! Est-ce qu’une partie de ce montant pourrait être mis de côté pour le projet de la piste cyclable???

Daniel Talbot

Anonyme a dit…

Je suis un amateur de motoneige et je connais très bien Sainte-Marguerite pour son environnement exceptionnelle a la pratique de ce sport.

Loin ici mon désir de vouloir relancer le débat des conséquences de l'utilisation de la motoneige sur l'environnement, mais sachez que comme principal argument afin de nous bannir du paysage, ce n’est pas fort!

Claude

Anonyme a dit…

La pollution par la motoneige est et sera de plus en plus faible avec l'arrivé de nouvelles technologies comme l'utilisation de moteur à 4 temps et les systèmes d'injection directe reconnue par la prestigieuse agence américaine de protection environnementale EPA.

Pour ce qui est des subventions municipales aux clubs de VTT et motoneiges et bien sachez M. Marcotte que plusieurs autres municipalités aident financièrement ce genre d'organismes, car contrairement à ce que vous prétendez, il n'y a pas seulement les impacts environnementaux à regarder.

J'approuve entièrement la décision de notre maire et je souhaite surtout la poursuite des activités hivernales si plaisante pour ma famille et les touristes qui viennent nous voir.

Anonyme a dit…

Je suis un nouveau résident de Sainte-Marguerite et je suis extrêmement déçu de notre première hiver.

Pas seulement a cause de la quantité de neige reçue mais surtout au bruit et à la poluution des maudites motoneiges.

De savoir que notre maire finance la pollution engendrées me rend amer.

Jacque La Rocque a dit…

Le fait qu'il y ait encore des débats autour d'un jouet d'adulte me renverse, le temps des débats est terminé ; ON SAIT AUJOURD'HUI SANS AUCUN DOUTE QUE NOTRE PLANÈTE EST EN TRAIN DE CREVER, ATTEINTE D'UN CANCER EN PHASE TERMINAL...Les deux pôles sont en train de fondre à vue d'oeil....
WAKE-UP !!! Le temps des débats est fini. C'est dans l'action aujourd'hui, pas demain. Je ne peut comprendre que des gens puissent encore jouer avec la vie des générations futures.
Nous serons tous jugés par l'histoire comme des criminels.
100,000 personnes sont mortes, 1,000,000,000 de personnes sans abris en Birmanie a cause des conséquenses du réchauffement planétaire.
Jacque La Rocque
Un citoyen plus que pré-occupé

Administrateurs a dit…

@ Monsieur Claude.

Sachez Monsieur Claude, que je suis très conscient que l’on ne bannira pas de notre
paysage, les motoneiges et autres véhicules hors route, ce n’est pas mon objectif; mais plutôt de sensibiliser les gens aux problèmes environnementaux qui nous envahissent et qui ont des conséquences sur notre santé.
Quand ces véhicules ne pollueront plus, je serai fier de promouvoir cette activité. Mais pour le moment, les problèmes engendrés par ces véhicules sont trop grands pour se mettre la tête dans le sable et prétendre que tout va bien. Si mes arguments pour la protection de notre santé et notre qualité de l’air « ce n’est pas fort » je n’y peut rien; par contre je lis votre argument « Je suis un amateur de motoneige » et bien, comme argument ça fait plutôt « amateur » et pas sérieux.

Clément Marcotte.

Administrateurs a dit…

@ Monsieur Labonté.

Pour ce qui est d’une pollution faible, c’est loin d’être évident, car les moteurs de ces véhicules sont de plus en plus puissant et atteignent des vitesses excessives. Je vous invite à visiter le site d’Environnement Canada http://www.ec.gc.ca/cleanair-airpur/Transport-WS800CCAF9-1_Fr.htm . L’expertise est sérieuse et les sources impartiales. On y mentionne que les normes sur la pollution seront plus sévères, sur tous les nouveaux véhicules fabriqués à partir de janvier 2008; donc à ce jour il n’y aurait pas beaucoup de ces véhicules en circulation.
Pour ce qui est des subventions municipales accordées aux Clubs de VTT et de motoneiges, je suis très impressionné par la longue liste des municipalités et les montants faramineux que vous mentionnez. Vous affirmez que plusieurs autres municipalités aident financièrement ce genre d’organisme, c’est faux. Pour ce qui est des Laurentides, il n’y a qu’une seule municipalité qui a octroyé une subvention mis à part Ste-Marguerite et c’est St-Adolphe d’Howard et pour des montants très négligeables, soit $400.00 chacun en 2007; pour 2008 ce n’est pas encore décidé. Je ne veux pas insulter ni froisser personne, si des gens le sont et bien je m’en excuse, mais j’apprécie que l’on donne l’heure juste.
Clément Marcotte, Ste-Marguerite

Anonyme a dit…

Mon titre aujourd’hui : Le Bla-bla habituel!

Ça commence à ressembler à une ritournelle qui me tourne dans la tête sans cesse et je ne vois plus l’heure de m’en défaire.

N’y a-t’il pas trop d’énergie consacrée à un sujet qui n'aboutira nulle part. On parle évidemment des motoneiges et 4 roues… Pourquoi ne pas y ajouter les bateaux, les gondoles, les chaloupes à moteur, les avions, les hélicoptères, les fusées, les motos, les autos, les autobus, la machinerie agricole, les scies à chaînes, les génératrices, les souffleuses, les tailles bordures et les tondeuses etc…! Aucun d’entres-eux ne pollue moins. On vit dans un siècle motorisé et rien de ce qui peut être dit ne va changer quoi que ce soit à cette réalité. Faut en être conscient.

Considérant qu’il y a ici une « conscience » TRÈS SÉLECTIVE ! Si une seule personne de vous tous n’utilisez jamais un des systèmes motorisés cités plus haut et cela par conscience protectrice envers l’environnement alors là prononcez-vous car vous êtes un être exceptionnel, un amant de la nature, un vrai et qui a raison d’en parler! Sinon c’est juste du chialage et ca amène nulle part si ce n’est qu’à diviser davantage les citoyens de cette ville! Je croyais que le but du comité des citoyens et de ce blog était de rallier les citoyens de Ste-Marguerite pas le contraire!

Ne serait-il pas temps de passer à du concret? Je suis membre de l’association des citoyens de Ste-Marguerite et cela depuis plusieurs mois. Qu’est-ce que ca change? J’ignore combien l’association compte de membres, quel est le plan d’action s’il y en a un, qui est dans l’association? Depuis des mois j’espère voir de l’action! Où se passe l’action? J’ai certainement manqué le bateau car j’ai rien vu de concret jusqu’à maintenant si ce n’est que payer mes cotisations! C’est vrai, je suis injuste. Les bénévoles dans ces groupes font leur possible et ont d’autres chats à fouettés. Ne serait-il pas justifié de créer de l’emploi et rendre ces fonctions rémunérées?

Quand je parle de concret, je parle de relance économique et développement durable de la région. Je parle de rendre la ville de Ste-Marguerite visible sur les cartes. Je parle de développement de projets récréatifs pour les citoyens et attirants pour le touriste. Je parle de terrain de jeux supervisé, d’aréna, de piste cyclable, d’entreprises, de centre commercial, de transport en commun, d’internet haute vitesse pour tous, de télé-câblodistribution rejoignant la totalité des résidants de cette ville. Je parle de REVITALISER la ville de Ste-Marguerite.

Nos efforts ne devraient-ils pas converger en ce sens? Je ne veux cibler personne. Je souhaite rejoindre la collectivité. Mettre le focus là où on peut apporter du changement. Investir de l’énergie dans du concret. Ne pas dissiper ces énergies dans des causes perdues d’avance…. Juste pour commencer… se rassembler et mettre le focus sur ce qu’on peut faire et ce qu’on veut faire.

Sinon ca reste de la politique et il n’y aura pas d’avenir ici!

Daniel

Anonyme a dit…

Je suis un jeune étudiant âgé de quinze ans et je compte bien vivre ma vie ici, à Ste-Marguerite. Je suis très fier de faire partie de ceux qui pensent qu’un avenir dans la région, c’est possible. Merci au Web-Journal des Massonnais de me permettre de m'exprimer.

Issu d’une famille dont les racines sont profondément ancrées dans ma région, j’en suis au stade de ma formation académique et profite d’un milieu de vie exceptionnel. Je participe aux différentes activités de mon école et m'intéresse aux sujets qui touchent le développement de notre milieu de vie.

Je suis conscient que ma région vit actuellement des moments difficiles, fermeture de commerce, peu de relève, etc. Par contre, il y a dans ma région des entrepreneurs agressifs et une main-d’œuvre compétente. Ici, les gens ont la couenne endurcie, car ils ont dû développer ce coin de pays à force de bras et de volonté et toute cette histoire se déroulant loin des grands centres. Il est de la responsabilité de ma génération de mettre en place de nouveaux projets commerciaux et industriels diversifiés, afin d’assurer la croissance économique de notre région.

Personnellement, je n’ai pas encore effectué mon choix de carrière, mais une chose est certaine, j’ai l’intention d’être un acteur au sein de ma région et non un spectateur vis-à-vis son avenir. Parmi les nombreux défis à relever, les emplois. L’avenir pourrait aussi bien trouver sa place dans un domaine du camping. Nous possédons de nombreux lacs qui nous assurent une place importante parmi les autres régions du Québec.

D’ici quelques années, nous aurons une voie d’accès cyclable sécuritaire nous reliant aux autres villes environnantes. Cela favorisera notre développement commercial et industriel, ainsi les nouveaux résidants profiteront d’une activité saine dans un environnement exceptionnel.

Du point de vue des soins de santé, nous avons un projet de Coop santé. C’est pas encore fait mais lentement les base s’installent. Sur le plan culturel, ma région possède une infrastructure diversifiée et pourrait devenir avant-gardiste. Nous possédons un milieu naturel à nul autre pareil, qu’il suffise de mentionner les 53 lacs tapissant le territoire et ses paysages incomparables. Sur le plan sportif, chaque saison possède son potentiel d’activités. Qu’il s’agisse de développer un complexe sportif, patinoire, centres de skis, plans d’eau, territoires de chasse et de pêche, etc.

Finalement, je nourris l’ambition de faire partie de nos leaders régionaux. Je ne peux dire actuellement dans quel domaine j’aurai à travailler, mais je peux cependant affirmer que pour le présent et le futur, je demeure dans ma région et j’y resterai. Cependant, pour ceux qui doutent du futur de notre région, sachez que la nouvelle génération saura conserver ce qui a été construit par nos ancêtres et de plus, nous saurons développer le potentiel qui sommeille toujours sous nos yeux…

Maxime.

Anonyme a dit…

M. Marcotte,

Je ne prétend pas dire que les motoneiges et autres "jouets à essence" ne polluent pas mais que, comme les automobiles, les technologies s'améliorent et les fabricants offrent des produits beaucoup plus respectueux de l'environnement.

Pour ce qui est des subventions municipales, et bien j'ai une petite surprise pour vous, vérifiez donc votre CLD, MRC et notre bon gouvernement!

Bravo pour le commentaires très réaliste de la part du Massonnais.

 

blogger templates | Make Money Online